Pavillon de Nami

"Euh, non non non, mais je pensais pas que c'était toi !"

Lelec regardait Nami avec des yeux encore un peu effrayés, mais il se sentait quand même rassuré. Après tout elle ne lui voulait peut-être pas de mal...

"Euh, Lelec, j'étais derrière toi. Il n'y avait que moi, comment voulais-tu que ce soit quelqu'un d'autre ?"

Il était vraiment bizarre depuis tout à l'heure. Elle ne cherchait plus forcément à comprendre quoique ce soit. Elle commençait à s'habituer à ce saut d'attitude, sans qu'il y ait une explication rationnelle derrière.

Sur le moment, Lelec n'y avait pas pensé que l'excuse ne tenait pas la route, mais il avait une excuse de secours qu'il utilise toujours quand il est dans une situation délicate.

"Bah tu sais... Je suis pas très futé je réfléchit pas jusque là moi !"

Cette excuse n'était pas vraiment convenable non plus, elle était même pourrie.

"Hn..."

Elle ne chercha pas plus à comprendre. Il faut dire aussi que ce n'était pas la première fois, qu'il faisait ce genre de chose donc bon. Et puis c'était quelqu'un d'assez impulsif, alors il ne fallait pas chercher bien loin.

Sans rien dire d'autre elle s'avança et continua de marcher mais cette fois-ci, devant lui.

Lelec la rattrappa en un rien de temps et continua à marcher à ses côté à la même allure qu'elle pour ne pas trop la devancer.

"Alors on va acheter tes vêtements ? Ca va être super, tu crois que c'est trop pourri et tout mais tu vas voir, on arrive souvent à rigoler quand on voit des filles qui se fringuent comme des sacs de patates... Et aussi les vêtements ridicules que les vendeurs te font essayer, c'est hillarant !"

Il ria un peu et continuait de marcher à côté de Nami avec un sourire niais, très niais...

Elle ronchonna dans sa barbe :

"Ouais bah c'est pourri quand même."

Elle n'aimait pas faire les magasins un point c'est tout.

(> centre commercial, je te laisse faire le sujet.)

Lelec étant en avance sur Nami, une bande de jeunes le voyant s'arretèrent devant lui. Ils étaient environs cinq, aucun n'avait l'air très sympathique.

*Y m'veulent quoi ces détraqués ? Je vais pas avoir de problèmes maintenant au moins...*

L'un des cinq jeune s'avance et prend la parole:

"Hey toi, t'as une clope pour nous cinq ?
-Non...
-Alors tu dois avoir de l'argent, t'es plutôt bien fringué pour ne pas en avoir...
-Nan, j'en ai pas là...
-Commence pas à te foutre de notre gueule !
-Tu comptes me sauter à la gorge avec tes chiens ?
-Mes chiens tu dis ? Quels chiens ? Moi j'vois qu'un type qui va finir sur le sol pour le moment !
-Tiens, on a pas la même vision des choses, moi j'en vois cinq..."

Les cinq délinquants se mirent à porter des coups sur le garçon aux cheveux bleus qui esquiva sans problème et les frappa tous les cinq dans l'abdomen en une seconde. Ils étaient déjà deux à ne plus pouvoir se relever déjà, les trois autres tenaient encore debout.

Il en prie un par le col, lui mit un coup de tête dans le nez et le lâcha au sol aussitôt, il était KO.

Les deux restants attaquèrent par derrière, il réussirent à lui mettre un coup dans le dos chacun. Puis le versatile (héhé, t'es pas seule :p) se retourna brusquement les prenant par la gorge et les étrangla jusqu'à ce qu'ils en prdent conscience.

"Nami va me prendre pour un homme violent... A cause de vous..."

Il les prit un par un dans les bras jusquà une vieille poubelle, et les plaça tous dans celle-ci et s'assura de bien refermer le couvercle. (Les grosses poubelles où les gens vont pour se planquer XD).

Peu de temps plus tard, il se retrouva devant la porte de Nami où il s'assit sans plus attendre attendant son amie.

Enfin elle pouvait déjà apercevoir le quartier pavillonaire. Quelques mètres, encore un dernier effort...

Elle entra donc dans le domaine rempli de petits pavillons assez charmants avec leurs tags. Certes c'était le moins cher de toute la ville mais aussi le moins sécurisé. A la base il fût construit pour les gens aisés mais beaucoup de personnes s'étaient faites agressés impliquant ainsi au fil des années la désertion quasi total du quartier. Pour néanmoins gardé un minimum de clientèle, le propriétaire avait fait baissé les prix à un taux record.
Enfin elle n'avait pas trop le choix vu son revenu faible... Pour l'instant c'était la meilleure solution, près de l'école et peu cher.

Arrivé à la hauteur de son perron, elle se stoppa net, et fixa la personne qui lui faisait face d'un air décontenancé et légèrement agacé. Elle se tapa le front de sa main droite et lâcha dans un soupir de profond désespoir :

"Lelec... Qu'est-ce-que tu fais là ??!"

Surpris par le professeur, il se leva d'un coup, se frotta le pantalon et dit nerveusement:

"Nami... Je... Tu m'avais parlé de racailles près de chez toi... Je voulais pas qu'il t'arrive quelque chose, tu ne devrais pas rester ici toute seule, c'est trop dangeureux pour une fille, tout à l'heure j'ai failli me faire agresser..."

Il s'approcha d'elle doucement et la prit dans ses bras en lui chuchottant:

"Je suis désolé de m'être énervé... C'est normal que tu vueille être seule, mais je voulais pas qu'il t'arrive quelque chose... Tu peux comprendre ça ?"

Il se leva et brossa avec ses mains la poussière de son pantalon. Il lui adressa des excuses avec une voix nerveuse, un peu tremblotante...
N'ayant pas toujours digéré le coup de tout à l'heure, elle avait envie de le claquer rien que pour qu'il aprenne à respecter les autres et surtout ses professeurs.

Une fois fini d'époussièrer son pantalon il s'approcha d'elle. Elle le regarda comme tout à l'heure, durement, et se retena de lui mettre sa main avec violence contre son visage.
Et, soudain, il l'a prit dans ses bras en s'excusant. Là, elle ne comprenant plus rien et là elle ne pût se retenir, elle le repoussa mis ses deux mains sur ses hanches et commença avec un ton colérique, ses gestes accompagnant ses paroles :

"Bon maintenant, ça suffit ! Je commence à en avoir marre de te sauts d'humeur ! Tu es... étrange. Tu agis bizarrement et je ne sais jamais comment m'y prendre avec toi ! Ah et puis, pendant qu'on y est, tu connais le respect ? Je ne suis noi ta soeur ni une bonne amie, je suis ton professeur ! Et en tant quélève ça serait bien que tu t'en souviennes hein !
Ensuite c'est quoi cette histoire d'agression ?! Qu'est-ce qui t'as pris par la tête ? Hein ?? T'es inconscient, c'est dangereux ici ! Et merci de rabaisser la gente féminine ! Arrêtons les clichets pitié. C'est pas parce-que je suis une fille que je ne sais pas me défendre !"

Elle fit une pose pour reprendre son souffle et chercher comment tourner la suite de son discours.

"Et... S'il te plaît ne te prend pas d'affection pour moi hein, tu vois ce que ça t'amène à faire. T'es vraiment stupide. C'est dangereux ! T'es encore un enfant alors je t'en prie ne prend pas de risques inutiles.
Maintenant laisse-moi passer s'il te plaît, je suis fatiguée, j'ai mal au crâne et aux jambes et, tout ce que je veux c'est dormir."

Lelec se sentait vexé, il baissa les yeux, ses cheveux cachant presque ses yeux et répondit en se poussant du chemin de Nami:

"Excusez-moi Mlle Asai... Allez vous reposer... Je suis vraiment... Désolé..."

Il contourna son professeur, l'air triste, les mains dans ses poches, et ne comprenant pas pourquoi elle ne voulait pas qu'il s'attache à elle. Il commençait à partir en direction de l'internat, passant devant la poubelle d'où aucun bruit ne sortait.

Et voilà, il avait réussit à la faire culpabiliser ! Décidément elle ne s'avait pas comment si prendre. Elle était pourtant sûre qu'il allait s'énervait aussi. Mais faute de quoi il s'était excusé.

"Lelec... Je me suis peut-être emportée un peu vite, mais tu comprends que nos relations doivent restées dans le cadre d'élève/professeur, amis éventuellement et encore. Tu es quelqu'un de très gentil mais il ne faut pas que tu oublies que je reste ton professeur et sache que je n'ai pas apprécier ton arrogance de tout à l'heure, à vrai dire je l'ai même très mal pris. A l'avenir j'espère que tu sauras te contrôler.
Et puis je reconnais que c'est de ma faute aussi, j'aurais dû t'imposer des barrières."

Lelec s'arrêta et se retourna en fronçant les sourcils.

"De quoi parlez-vous...? J'essaye d'entretenir une relation amicale, puis vous me dites que vous devez mettre des barrières, mais qu'on pouvait être amis quand même... Il va falloir m'expliquer, parce que mon pauvre cerveau ne comprends p... Oh et puis non, c'est pas la peine, laissez tomber tout ça. A l'avenir j'apprendrai à me controler un peu plus et éviter d'agir sur des coups de tête... Eeeet... désolé pour cet air arrogant... Mais c'est quand même très dangeureux ici, pourquoi ne pas demander à être logée dans l'internat ? Ce serait plus sûr que dans ce quartier... Je vous assure, les gens d'ici sont très dangeureux..."

"Tu as une drôle conception de l'amitié, à moins que ça soit moi qui sois vieux jeu. Une relation amicale sans que cela soit une amitié comme tu peux avoir avec tes amis de ton âge, dans l'autre sens ça serait malsain. Tu vois ce que je veux dire ? Ecoute ne le prend pas mal. Je ne veux pas te faire de tort c'est tout. "

Elle se massa les tempes. Son mal de tête continuait toujours de la faire souffrir, elle se sentait défaillir et elle n'arrivait plus à penser correctement.

"Ca t'embête si on termine cette conversation un autre jour ? Je ne me sens pas très bien là..."

Et comme le hasard fait si bien les choses, soudainement, le couvercle de la poubelle d'en face se mit à se soulever d'où des plaintes de douleurs s'échappait.

"Qu'est-ce-que c'est ?"

Elle regarda Lelec perplexe attendant une quelque réaction de sa part.

N'étant pas habitué à parler à une adulte, bien qu'il ne parlait déjà que très peu avec les jeunes de son âge, Lelec ne savait pas trop quoi dire, il était perturbé et n'avait compris que la moitié de ce que Nami avait dit.

"Hein... Ouais... Je crois peut-être comprendre, en fait tu me dis qu'on ne peux pas être de vrais amis... Hum... Difficile à admettre et à accepter, mais je m'y ferais... Ouais c'est bon, je m'y ferais."

Et à ce moment même, les cinq jeunes délinquants sortirent de la poubelle l'un après l'autre.

"Enfoiré... Tu crois vraiment que c'est ça qui va nous arrêter ? Je te donne un jour pour quitter la ville, si je te revois traîner ici on sera pas cinq, mais vingt, peut-être trente, qui sait.
-Ohoh... *Nami va m tuer...* Je fais mes études ici, et d'habitude je suis non-violent, c'est vous qui avez commencé à m'agresser, je n'ai fait que me défendre !
-La ferme ! Ecoute, si tu déguerpis pas tout de suite, on s'en prendra à ta petite amie, qu'en dis-tu ?
-J'en dis que vous vous trompez de personne, je n'ai pas de petite-amie... Par contre si tu touche au professeur je me verrai obligé de m'interposer."

Le jeune aux cheveux bleus gardait un air froid, serrain et confiant, il ne laissait aucune trace de peur sur son visage, devant Nami ayant un bras barrant le passage jusqu'à son professeur.

Eh ben c'était la meilleure celle là ! Ca ne serait pas les personnes dont avait parlé Lelec en disant qu'il avait failli se faire agresser ?

-Enfoiré... Tu crois vraiment que c'est ça qui va nous arrêter ? Je te donne un jour pour quitter la ville, si je te revois traîner ici on sera pas cinq, mais vingt, peut-être trente, qui sait.

Hem si effectivement et vu leur état ils étaient plus tôt bien amochés. C'était Lelec qui avait fait ça ? Quoique ça ne l'étonnait pas vraiment, déjà vu qu'il était rapide, il pouvait sûrement faire bien plus !

-La ferme ! Ecoute, si tu déguerpis pas tout de suite, on s'en prendra à ta petite amie, qu'en dis-tu ?

Nami tilta sur le mot petite-amie. Elle venait justement de faire tout un discours sur des liens qui devaient rester professionels, ce qui l'a fit s'énervait encore plus.

"Tain mais vous êtes cons ou vous le faites exprès ! Vous avez pas entendu ce que je viens de dire y a deux minutes ?!! Je suis son professeur point barre !"

Elle s'empressa de rajouter :

"Et quels lâches ! Pourquoi vous ne lui casser pas la gueule là tout de suite hein ? Au lieu de vous réfigiez derrière vos potes ! En groupe vous êtes peut-être forts et encore, mais tout seul vous êtes pire que des femmellettes ! Vous êtes des poules mouillées qui ont peur de se battre tout seul et qui ont besoin de la protection du groupe pour pouvoir tabasser une personne. Pourquoi avoir besoin d'être 30 pour tabasser une personne hein ? Tout simplement parce-que vous n'êtes pas sûrs de votre victoire et que si les choses tournaient mal pour vous, vous pourriez toujours vous réfugiez dans les jupons de vos potes ! C'est l'attitude typique des pauvres mecs qui savent pas assumer les choses. Des mecs dans votre genre j'en ai vu passer pas mal et je peux vous dire qu'ils ont pas fait long feu. Alors ça serait plutôt à moi de vous mettre en garde : soit vous dégagez soit vous alleez morfler."

Bon ok, les dernières paroles c'était du bleuf, mais elle partait du principe qu'ils avaient déjà été mis K.O. par Lelec et qu'ils devaient être un peu amochés et fatigués. Etant donné leur état physique prendraient-ils le risque d'avoir un autre clash avec lui ?

Lelec eu un grand sourire lorsque Nami avait fini ses paroles, il avait l'impression qu'elle lui faisait totalement confiance.

"Heeeey, merci Mlle Asai, je suis touché... Soit ! Elle a raison sur ce coup, si je vous laisse partir vous pouvez encore appeler les ving-cinq restants. Par contre si je vous achève ici... Il n'y aura aucun témoin ! Haha, et dire que je n'y avait pas pensé !"

Suite aux discours des deux complices, les voyoux ne savaient plus quoi dire, ils hésitaient, bégayaient et tentaient de parler.

"J... O... Tu... d'accord, vous êtes libre pour cette fois, mais faites attention...
-Haha, vous croyez que je vais vous laisser partir comme ça ?
-Quoi ? Que vas-tu nous faire ?
-Au professeur d'en décider, je tiens pas à être puni avant même d'avoir commencé les cours, ça fait mauvaise impression...

Après ces paroles, les six garçons attendaient le verdict, les délinquant ayant leur rythme cardiaque augmentant à chacune des secondes.

Elle fût étonnée qu'il la laisse décider de leur sort et elle le remercia d'un regard. Ca la faisait rire intérieurement de les voir attendre, suant de peur, sa réponse. Elle avait l'impression de tenir un flingue en leur direction et d'avoir ainsi droit de vie ou de mort sur eux. Mais sa nature pacifiste revenant au galot elle préféra s'absoudre de toute violence, elle ne put s'empêcher de rajouter avec "délicatesse", dans une dernière phrase très théâtrale :

"Comme je suis plutôt fatiguée aujourd'hui je vous laisse libre de partir, mais si je vous revois traîner par ici vous ne souffrirez pas que d'un simple poignet foulé..."

Ca lui rappelait une pièce de théâtre de primaire qu'elle avait supervisée, une comédie assez drôle à voir.
Suite à ces paroles, les visages des "kékés" se relachèrent d'un quelque soulagement, un soupir passa et ils commencèrent à partir sans un mot.

Lelec n'a pas voulu en rajouter, Nami et lui-même risquait de se etrouver contre trente personnes à la fois, il avait un peu peur mais ne le faisait pas voir.

*Si Mademoiselle Asai sait que je panique pour elle, elle risquerait de s'énerver après moi... Je dois avoir l'air cool et naturel.*

Il se retourna vers Nami avec un sourire décontracté et fier, fier d'elle et de lui-même, content qu'elle ne se soit pas énervée contre lui.

"Mademoiselle Asai, bravo... Vous les avez fais déguerpir sans trop de difficulté j'ai vu !"

Elle lui fait un mince sourire.

"Hem, en fait, les dernières paroles c'étaient du bluf tu sais..."

Puis d'un air faussement sévère elle continua :

"Mais bon, puisque tu les avais déjà tabassés, je partais du principe qu'ils ne voulaient pas que tu les frappes encore..."

"Oh, d'accord... C'était donc très simple de..."

Et c'est à ce moment même que le jeune homme se mit à avoir une illumination soudaine qui le fit réfléchir et dire des paroles instinctivement.

"Alors vous comptiez sur moipour vous protéger en cas de problème !?"

"Hem eh bien... Nan, nan bien sûr, j'ai juste, euh... juste analysé la situation et compté sur le côté "psycologique de la situation..."

Elle se reculait vers le pas de sa porte à petits pas tout en cherchant ses clefs dans son sac.

*Ah ! Les voilà !*

"Ne te méprends pas hein, et puis j'avais un plan B au cas où..."

Une fois lesdites clefs en mains elle s'empressa d'aller ouvrir la porte et avec un sourire hypocrite elle lui demanda tout en ouvrant la porte :

"Tu as soif ? Sinon tu rentres à l'internat et t'essayes de ne pas de faire tuer sur le chemin du retour.

"Haha, moi me faire tuer ? Non, biensûr que non... Par contre je dirais pas non à un verre d'eau si c'est possible."

Lelec s'approchait de Nami avec un sourire un peu gêné et une gorge plutôt sèche sous cette chaleur qu'il faisait malgré les nuages.

"Je suis complétement desséché, alors si tu veux me voir encore en vie... Il me faut de l'eaaauuuuu !"

Elle se décala et le laissa entrer, puis après avoir fermé derrière lui, elle alla posa son sac sur la table et son manteau sur une chaise.
Elle partie pour la cuisine, prit un verre et commença à le remplir d'eau du robinet quand elle se rappela d'un truc.

"Euh, toi c'est plutôt sprite que eau plate je crois ?"

Lelec la rejoint dans la cuisine et elle lui posa cette question ultime. Il la regarda avec des yeux exorbités et comme si elle était une extra terrestre en lui disant:

"Hum... Vous savez ça vous ? Si vous en avez pas je vais quand même prendre ce verre d'eau, sinon je vais mourir sur place !"

Il lui arracha le verre d'eau des mains, le bu très vite le posa dans l'évier et s'essuya la bouche d'un revers de manche.

» Pavillon de nanya Sashimi